Publié le : 30.09.2019 Modifié le : 21.11.2019
Il est temps d’investir dans le potentiel de la Nation, afin de gagner la bataille mondiale des compétences et permettre à chacun de se projeter dans l’avenir avec confiance et envie.
Muriel Pénicaud, en introduction de la synthèse de la Loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel »
Placée au cœur de la récente Loi « Pour choisir son avenir professionnel », la compétence se révèle au sein des nombreux sigles qui forment le paysage de la formation professionnelle.
Ce guide a choisi d’aborder le vaste sujet des compétences, d’un point de vue pragmatique, pour aider les employeurs à déchiffrer ET défricher le champ des compétences !
Durée de lecture : longue.
Selon le site du Larousse, la compétence est « la capacité reconnue en telle ou telle matière en raison de connaissances possédées et qui donne le droit d’en juger ».
On classe, assez unanimement, les compétences en 3 parties :
(définition précise ci-après dans le lexique).
La définition des savoirs, savoir-être & savoir-faire a l’avantage de permettre une classification, certes pas toujours évidente, mais bien pratique (savoir animer une équipe, est-ce un savoir-être ou savoir-faire ?).
Mais cette classification des compétences a tendance à oublier les compétences plus transversales (comme les compétences clés ou socle). Une autre approche s’attache aux stratégies mises en œuvre par un individu pour résoudre un problème : il s’agit des compétences cognitives.
En effet, savoir, savoir-être, savoir-faire peuvent se combiner, se chevaucher, s’emmêler. L’important est de se focaliser sur « la façon dont la personne s’y sera prise pour atteindre son but ».
C’est en s’appuyant sur cette approche que l’entreprise peut travailler les mobilités internes ou les orientations professionnelles.
Quelle que soit la définition que vous choisissez pour la compétence, pour en faire l’inventaire, on utilise un document appelé référentiel des compétences. Les référentiels permettent de réunir au sein d’un document unique l’ensemble de ces compétences. Ils peuvent être rédigés à l’échelle d’une entreprise, d’une branche ou même d’un pays.
Le choix d’une formation s’opère souvent aujourd’hui sur le programme, la durée, le coût. Comment mieux sélectionner, améliorer ses formations ? En intégrant de nouveaux critères ou bien plus de critères ? Comment s’y prendre ?
Evolud et Opcalia ont accueilli à La Grande Maison à Brest plusieurs entreprises pour répondre à cette problématique.
En entreprise, le travail autour des compétences revêt 3 types de dimensions.
Aidez-vous des travaux d’experts ! Pour référencer les compétences présentes dans votre entreprise, ne partez pas de rien.
Si vous ne retrouvez pas les éléments parmi ces ressources…
L’écriture en compétences n’est pas normée. Elle peut être décrite de différentes manières à partir du moment où elle montre une combinaison contextualisée et finalisée de savoirs en action cohérents avec le niveau attendu de maîtrise de la compétence.
L’écriture en compétences peut ainsi être structurée au moyen :
A titre d’exemple : Nettoyer (le verbe d’action) les locaux et le matériel de la cuisine (le quoi) afin de les maintenir en état de disponibilité (le pourquoi) en appliquant la réglementation relative à l’hygiène alimentaire (le comment).
Pour vous faire accompagner, il y a les conseillers des opérateurs de compétences. Et oui ! C’est aussi l’un des grands rôles dévolus aux OPCO désormais.
Découvrez Action Compétences
Et Espace Compétences, deux outils web, by Opcalia
En tant qu’employeur, et d’après la Cour de Cassation, vous devez vous assurer de l’employabilité de vos salariés (voir l’article sur l’évolution professionnelle). Et depuis la mise en place des entretiens professionnels (réforme 2014) vous devez également avoir proposé au moins une action de formation non-obligatoire à vos salariés tous les 6 ans. (voir article formation obligatoire).
Les certifications professionnelles attestent d’une maîtrise professionnelle, sous la forme d’un certificat, délivré par une autorité légitime.
Il existe différentes certifications. Zoomons un instant sur certaines d’entre-elles :
Et pour aller plus loin, France Compétences met à disposition un site dédié vous permettant de connaître l’ensemble des certifications professionnelles reconnues sur le territoire : https://certificationprofessionnelle.fr/
La formule « chimique » qui vous permettra de faire évoluer vos salariés dans le bon sens est la suivante :
GPEC + EP = PDC
Autrement dit : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences + Entretien Professionnel = Plan de Développement des Compétences.
Faire évoluer ses salariés, c’est bien. Mais leur proposer une évolution professionnelle qui corresponde aux besoins de l’entreprise, c’est mieux !
Pour cela, il faut avoir défini la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) de votre entreprise. Si votre branche peut vous y aider (car elle a peut-être réalisé des études prospectives de ses métiers), vous pouvez bien sûr solliciter le conseiller de votre OPCO ! Votre GPEC, associée à vos entretiens professionnels, vous permettra de combiner les besoins de l’entreprise aux demandes de vos salariés, pour des propositions de formation efficaces !
De nombreuses modalités de formation s’adaptent à l’appétence et aux capacités des salariés, à votre organisation et à vos besoins de formation.
Et sans oublier les précieux conseils de votre opérateur de compétences. Enfin, de ses conseillers… c’est tout simplement leur métier !
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait la compétence… Depuis le 01/01/2019, le plan de formation de l’employeur est remplacé par le « Plan de développement des compétences ». Simple changement sémantique ou priorité désormais accordée au résultat, les compétences acquises ? Découvrez l’article.
Qu’est-ce qui motive un salarié à se former ? Tout dépend de son rapport à la formation et aux souvenirs plus ou moins bons qu’il a de son parcours scolaire. Les managers poussés par la direction ont aussi un rôle majeur à jouer pour provoquer le déclic. Comment fait-on chez Opcalia ? Emmanuelle Bienne, DRH d’Opcalia et Céline Barreteau-Daubech, Responsable Développement et Innovation RH font le point.
La formation n’est pas une fin en soi. Former ou se former, c’est répondre à des besoins, chercher à atteindre des objectifs : par exemple, gagner du temps sur la gestion comptable avec une formation tableur, former un nouveau salarié à la conduite d’un engin de chantier, améliorer son niveau d’anglais pour s’ouvrir à des perspectives internationales…
Les formations peuvent consolider ou faire évoluer les compétences des salariés. Le plus important est de bien définir les objectifs poursuivis afin d’évaluer le ROE de la formation !
Le ROE ? Pas de panique, ce nouvel acronyme est un dérivé du ROI (Return On Investment) et signifie Return On Expectation.
C’est un ensemble d’objectifs mesurables qui permettent d’évaluer l’impact d’une formation. Et pour cela, le plus simple est d’avoir fixé au préalable des objectifs clairs et quantifiables !
Notre conseil : vous appuyer sur les quatre niveaux du modèle Kirkpatrick pour réaliser votre tableau de bord.
Enfin, l’état des lieux récapitulatif du parcours professionnel (en lien aux entretien professionnels), à réaliser tous les 6 ans, permet de constater pour l’employeur, et le salariés, d’une évolution au sein de l’entreprise.
Ce document attestera également de votre respect de l’obligation de formation de vos salariés. Et la boucle est bouclée !
Nous ne cessons de le répéter, la formation professionnelle est utile, centrale, cruciale pour l’évolution professionnelle de vos employés, l’adaptation de vos ressources humaines aux changements qui impactent votre entreprise… Mais sans évaluation, comment le savoir ? Ce dossier vous donne toutes les clés pour évaluer vos actions de formation.
Le bilan de compétences permet aux salariés de faire le point, avec un organisme extérieur à l’entreprise, sur leurs capacités, leurs aptitudes et motivations, afin de définir un projet professionnel ou un projet de formation.
Ensemble homogène et cohérent de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées.
« Processus de vérification de la maîtrise par une personne des compétences professionnelles formalisées dans un référentiel ». Pourquoi ce mot est-il présent dans ce lexique, vous demandez-vous sans doute ? Parce qu’une certification s’appuie sur un référentiel d’activité, de compétences (même transversales) et un référentiel d’évaluation.
Certification nationale qui permet de reconnaître la maîtrise des connaissances et compétences socles.
Agence du Ministère du travail, dont les missions sont de redistribuer les fonds mutualisés de la formation et de l’apprentissage, veiller à la qualité de la formation, faire des recommandations sur les couts, règles et accès de la formation. Elle s’assure aussi de la bonne mise en œuvre de la Loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) permet à l’entreprise d’anticiper les évolutions socio-économiques, technologiques ou organisationnelles et d’adapter les compétences des salariés pour faire face à ces évolutions.
C’est le nouveau nom des OPCA.
Leurs missions sont :
C’est le nouveau nom du plan de formation. Renommé ainsi, on affirme d’avantage l’objectif poursuivi par l’entreprise (le développement des compétences), plutôt que le moyen pour y parvenir (la formation). L’importante nouveauté par rapport au plan de formation est que seules les entreprises de -50 salariés bénéficient désormais de cette enveloppe budgétaire.
Le référentiel liste au sein d’un document unique l’ensemble des compétences. Ils peuvent être rédigés à l’échelle d’une entreprise, d’une branche, d’un pays ou même servir de référence internationale.
Un référentiel métiers est une « cartographie » des métiers regroupés par grandes familles, souvent réalisé par les branches professionnelles.
L’ensemble des connaissances acquises par l’apprentissage (étude, lecture, échanges) d’une ou plusieurs matières.
Lié au comportement, à l’attitude, à la personnalité. Par opposition, les hardskills définissent les savoirs et savoir-faire.
Lié à la pratique, à la méthode. Le savoir-faire décrit la maîtrise du processus nécessaire à la réalisation d’une tâche, d’une action. Le savoir-faire allie la connaissance (savoir) et l’action (faire).
En opposition aux « hard skills » (les compétences techniques ou savoirs et savoir-faire), les softskills sont associées en français aux savoir-être.
1001 Lettres s’adresse à tout le monde, de 7 à 77 ans, salarié, demandeurs d’emploi, étudiant ou chef d’entreprise ! Dans les transports, dans les salles d’attente ou à la maison, vous pouvez désormais travailler vos connaissances de bases à tout moment.
Et on le sait : quoi de plus délicat que la question des savoirs de base des salariés lorsqu’on est employeur… 1001 Lettres peut être une première étape à proposer aux collaborateurs avant qu’ils ne s’engagent dans une formation qualifiante.
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